"Adieu, mon ami Jean-Marc"


15 mai 2002
Mot du président
Bulletin 5

Avant d’être trésorier du Projet Humanitaire Afrique Nord Sud (P.H.A.N.S.), M. Jean-Marc Denissot était mon ami, notre ami. D’ailleurs, je le suspecte d’avoir accepté par amitié la lourde tâche de trésorier au sein de notre association. A côté de cette charge accomplie de main de maître, Jean-Marc s’est dépensé sans compter à travers les événements du P.H.A.N.S.. Ne m’a-t-il pas, entre autres, tendu une main secourable en pilotant mon retour en France alors que j’avais perdu mon passeport à Cotonou ? Quel bonheur de retrouver son sourire à mon arrivée à l’aéroport de Mulhouse ! Quelle tristesse de ne pouvoir revoir son beau sourire que dans notre mémoire. Notre ami nous a quitté le 15 mai 2002, terrassé dans la force de l’âge. Je me permets ici d’associer tous les membres du P.H.A.N.S. à mes condoléances. Michèle, Sylvie, comme Jean-Marc savait le dire et le faire, c’est à notre tour de vous dire : "Vous pouvez compter sur nous, n’hésitez pas : nous sommes là."

Jean-Marc,

Dès notre première rencontre,
Tu m’as tendu la main
Sans condition,
Sans contrepartie,
Simplement par générosité.

De trop courtes années durant,
Nous nous sommes côtoyés
Le long des méandres de la vie.

Des Vosges au Haut-Doubs,
De l’Allemagne à l’Andalousie
Et jusqu’à la mythique Tombouctou,
Nous avons scellé notre amitié.



Le temps passant, j’ai pu apprécier
Le fils dévoué, le mari aimant,
Le père tendre et protecteur
Et surtout l’ami indéfectible.

Malgré nos coups de gueule,
mes coups de gueule,
Toujours nous avons su nous retrouver
A travers les joies et les peines du quotidien.

Sans ménager ton labeur,
Tu as oeuvré dans le domaine
associatif
Avec intégrité, dévouement et
professionnalisme.



Tu as porté sur le monde,
sur l’Afrique,
Un regard émerveillé,
étonné et innocent,
Plein de bonne humeur et de générosité.

Tu as su cueillir le bonheur
Simplement, là où il se trouvait,
Auprès de ta famille et de tes amis.

Tu as su diffuser le bonheur
Par ton amour, ta joie et ta
tendresse
A ta famille et à tes proches.



Et puis par un sale matin de printemps,
Comme à ton habitude, discrètement,
Tu nous a tiré ta révérence
En nous laissant un cruel goût d’inachevé.

Merci,
Au revoir, Jean-Marc.

Vincent, un certain jeudi 16 mai 2002